Khiva
[Ouzbékistan, §5]
Souvenirs du 16 au 18 avril 2019
Encerclée dans ses portes fortifiées, Khiva trône dans le désert comme une citadelle sur laquelle le temps n’a pas d’emprise. Sa vieille ville est une sorte de caverne d’Ali Baba géante, avec pléthores de musées et de monuments. Entre ses murs se concentrent aussi tous les hôtels et restaurants possibles. D’où un effet « décor de cinéma en plein-air ». Nous avons déambulé dans ses entrailles et découvert bon nombre de bijoux architecturaux. Mais l’effet « cinéma » ne nous a pas quitté.e, ce qui laisse une sensation quelque peu déroutante.
Un matin, pour des raisons logistiques, nous avons quitté la vieille ville fortifiée pour découvrir les alentours. Et là, un autre visage de Khiva. Ses maisons délabrées, ses habitant.e.s plein.e.s de curiosité. Quelques mètres à peine nous ont suffi pour percevoir l’hospitalité légendaire de l’Asie centrale. On pense encore à ce pépé rencontré au bord d’un petit chemin, courses à la main, qui a tenu à poser devant notre appareil et à nous inviter pour un plov. Ou à ces enfants que nous avons découverts en plein exercice de « marcher », qui nous ont proposé un petit défilé.
Cette dualité caractérise nos souvenirs de Khiva (et pas seulement). Souvent, il vaut mieux se balader hors des « sentiers battus ». Se perdre dans des ruelles qui ne se trouvent pas dans les guides touristiques. Tracer son chemin au gré des hasards, pour rendre possible les moments les plus mémorables.
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Guide : Lonely Planet + Petit futé
Trajet : taxi partagé depuis Boukhara