Vallée de Zeravchan

[Ouzbékistan, §8]

Souvenirs du 21 au 23 avril 2019

Après un bref séjour à Noukous, d’où nous avons planifié en toute urgence, sur un coup de tête, un second trek, nous avons emprunté un train de nuit qui nous amène du Karakalpakstan à Samarcande. Un long trajet en seconde classe, dans une ambiance très « couleurs locales » : rencontres incongrues, fumette à l’arraché au bord du quai, thé et petits pains partagés sur des couchettes… Nous avons à nouveau éprouvé la générosité légendaire de l’Asie centrale. Pour faire connaissance, en l’absence d’une langue commune, nous avons dégainé nos cartes à jouer et proposé un jeu appris dans les villages de Nurata… Un langage universel ! À n’en pas douter, ce trajet restera un des moments les plus épiques de l’Ouzbékistan.

Arrivé.e à Samarcande en plein déluge, nous sommes immédiatement reparti.e, direction la vallée de Zeravchan. Nous avons retrouvé avec plaisir les montagnes verdoyantes, les villages reculés et la quiétude de la marche. Entre deux balades, nous avons même pu mettre les pieds à Chakhrisabz, une ville à l’importance historique pour le pays, bien que durement défigurée par de monstrueux travaux de rénovation.

Aux termes de ce second trek, nos sentiments sont un peu partagés : si la magie des paysages opère toujours, la fatigue commence à se faire sentir. Les trajets deviennent propices à de nombreuses pensées et aux débats intérieurs sur ce que le touriste vient chercher dans le voyage, ce que l’Occidentale que je suis espère trouver dans le dénuement. Visions chimériques, divagations futiles. Vaines réflexions de quelqu’un en proie au mal de pays.

Étape suivante : Langar Ota

Guide : Lonely Planet + Petit futé

Trajet : train. Quant à la partie trek, nous sommes à nouveau passé.e par une agence.