Vallée d’Aoste – Carapasses
Italie

Vallée d’Aoste

Souvenirs de plusieurs séjours 

L’histoire de la région doit d’abord sa renommée à son emplacement stratégique sur la route des Gaules, qui reliait les terres du nord à Rome. Depuis l’Antiquité, Aoste était une étape pour celleux qui avaient le courage de traverser les rudes montagnes alpines, souvent au prix d’un immense effort. Entre la Suisse, la France et l’Italie, cette contrée escarpée jouit d’une position originale, ouverte sur différents espaces et populations malgré la difficulté d’accès. Depuis, plus besoin d’un esprit aventurier et d’une bravoure sans failles, il suffit d’emprunter le tunnel du Mont-Blanc ou du Grand-Saint-Bernard pour profiter du panorama et des charmes de la ville d’Aoste, à mettre sous les yeux de toutes les classes de latin.

Autour de la cité, une région aux multiples facettes, qui se découvrent facilement avec les autocars Savda. En plus de l’héritage antique, la vallée se targue également de posséder un patrimoine médiéval passionnant. Dans un panorama haut en relief, la « route des châteaux » offre à voir une trentaine de forts encore debout. Face à l’anonyme village de St-Pierre se dresse par exemple le château Sarrod de la Tour, lové dans un délicieux verger de pommes. Nous le visiterons en « maîtres des lieux », puisque nous serons les uniques membres du groupe ce jour-là. 

Autre ambiance : la réserve naturelle del Gran Paradiso, qui porte bien son nom. Nous y débarquerons en bus, à travers Cogne, avant de joindre à pied Lillaz. Dans ce petit village bordé de chalets en bois, nous improviserons une halte pour déguster une petite glace dans le plus grand calme, avant d’arpenter les sentiers avoisinants. Apparemment, ces destinations sont très prisées durant la haute saison. De notre côté, c’est un cadre presque désertique que nous découvrons en automne.

Entre trésors naturels et héritages culturels, la vallée valdotaine possède une identité particulière, à la fois empreinte de la rudesse montagnarde et du charme latin. Peut-être est-ce dû à un meilleur ensoleillement, ou à une plus grande imprégnation de la dolce vita ? Si le coin se prête bien aux balades, les voies principales sont d’abord destinées aux mécaniques. Il faut jouer de l’équilibriste sur les abords d’une départementale, voire parfois filer l’air de rien au travers d’un jardin privé, pour pouvoir piétonner jusqu’au restaurant le plus proche. Heureusement, cette anecdote n’a pas découragé notre souhait de retourner dans la région, qui propose par ailleurs plusieurs étapes de la Via Francigena… De quoi motiver un séjour futur, même si la vallée n’a pas besoin de prétexte !

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