France

Molinges

Souvenirs de février 2022

Encore un bled, apparemment. Molinges, un nom qui ne nous dit rien, pas plus que Longchaumois, Chézery-Forens ou Champfromier. Et comme pour les suscités, nous y partons sans attente particulière, juste à la quête du sentiment de quiétude.

Un petit appartement, une cuisine autonome, 2 chiens en balade. En quelques mots, ça résume le voyage. Dans la campagne jurassienne, tout finit par se ressembler. Des champs, un relief modéré, de petits sentiers au bord de l’eau. Rien de bien époustouflant, mais suffisant pour s’aérer l’esprit. Ce qui est sûr, c’est que les doggos en ont eu pour leurs pattes. De quoi tirer la langue et s’endormir complètement crevés à la fin de la journée.

Malgré tout, petit-à-petit, une impression de « déjà-vu » s’installe. À Molinges, le charme a un peu moins frappé. Est-ce qu’on commence à se lasser du paysage jurassien ? Est-ce le manque de neige cet hiver qui ne permet pas à la magie d’opérer ? Ou pire encore, est-ce qu’à force de voyager, on finit par transformer le luxe en une banalité ?

Au milieu du carrefour des pensées, on commence à hésiter. Une envie de se poser, peut-être. De trouver « notre coin de vacances » à nous, celui où on irait déposer nos sacs année après année, avec nos repères et nos habitudes. Où on connaîtrait les chemins sur le bout des doigts, où on saluerait notre voisinage avec familiarité.

Ou encore, est-ce l’appel de la ville qui se fait ressentir, dernier sursaut d’une jeunesse qui lutte pour rester vivace. Ou peut-être qu’on devrait changer de région la prochaine fois, et repartir à la quête du panorama alpin. À réfléchir… 

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