9 raisons de partir en Wwoofing
Le Wwoofing, c’est chouette et on en parle pas mal maintenant. Après l’avoir pratiqué sur les terres autrichiennes en 2019, à notre tour de lister les raisons d’opter pour ce mode de voyage, en 9 mots. Pourquoi 9 ? Parce que c’est un très beau nombre, riche en significations, en mythologie et en étymologie. Ou alors c’est mon nombre préféré pour des raisons tout-à-fait égocentrées. À vous de choisir.
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Ok ce n’est pas un mot, mais nous n’avons pas pu nous empêcher de faire un clin d’œil musical (ABBA, ah la nostalgie, ça nous rajeunit pas)… Ne soyons pas langue de bois, l’un des plus grands avantages du Wwoofing est la possibilité de voyager quasiment gratos. Quasiment, parce qu’il faut bien sûr compter les frais de déplacement, les excursions, les bières…
- Nature
Qui dit Wwoofing, dit agriculture, campagne, beau paysage naturel (en principe). Le séjour en Autriche nous a clairement permis de profiter d’un décor absolument époustouflant, directement offert par notre belle planète. Pour nous, deux purs produits du béton urbain, vivre plusieurs semaines au cœur des Alpes a été une chance et un bonheur absolus.
- Apprentissage
Le principe du Wwoofing, c’est d’apprendre. Apprendre l’agriculture, apprendre un mode de vie, apprendre ses limites, apprendre à allumer une cheminée… Enfin vous avez compris l’idée.
- Langue
D’ailleurs, parmi les choses qu’on espère le plus apprendre, il y a la langue. Au-delà d’une nouvelle langue étrangère, on découvre surtout un dialecte, des expressions totalement inconnues des bancs d’école. Dans la Styrie autrichienne, nous nous sommes confronté.e à un patois issu directement de l’Ennstal, qui n’a strictement rien à voir avec l’allemand classique (nous pouvons en attester) !
- Local
Wwoofer, c’est aussi plonger dans un mode de vie local, avec ses us et coutumes (et ses petits bistrots d’habitué.e.s). C’est aussi l’occasion de rester plus longtemps, afin de s’imprégner davantage des couleurs locales, là où habituellement on ne fait que survoler.
- Bled
Justement, dans la lignée du mot précédent, le Wwoofing permet de découvrir des bleds, des coins sur lesquels on ne s’attarde pas toujours. Et c’est bien dommage. Entre voyage et séjour, le Wwoofing propose une expérience à la fois statique et dynamique, errante et sédentaire. (chiasme, amen)
- Dog-friendly
Ceci ne concernera pas tout le monde, mais pour les dog-lovers et les dogs collants, le Wwoofing est une super opportunité. Le fait de rester assez longtemps dans un espace (créant certaines habitudes rassurantes) nous a notamment permis de laisser notre coupain à la casa, le temps d’une petite excursion culturelle, par exemple. En plus, Mr. Poppy pu renifler vaches et moutons. Même avec ses ennemis félins, ça ne s’est pas si mal passé. À lire son billet, il a l’air d’avoir adoré !
- Ignorance
En miroir au point 3, « apprentissage », le Wwoofing nous pousse aussi à faire face à notre propre ignorance. Par exemple, quid des coulisses de l’exploitation agricole ou d’une production laitière bio, ou encore du fonctionnement de la biosphère qui nous entoure ? Prendre véritablement conscience de tout ce qu’on ignore, voilà peut-être la plus belle leçon du Wwoofing.
- Introspection
En guise de conclusion, dans la lignée de ce qui est soulevé précédemment, voici le point le plus important à nos yeux. La fonction réflexive du Wwoofing. Qui nous a convaincu.e de la nécessité (et de l’urgence !) d’apprendre à reconnaître ce qui nous entoure, de questionner nos consommations et surtout, de repenser notre mode de vie.
p.s.: 10. Se désensibiliser du purin (qui l’aurait cru :))